
Les gaz verts au service de la souveraineté énergétique française
Publié leLe 61ème Salon International de l’Agriculture s’est déroulé du 22 février au 2 mars dernier. Le sujet de l’énergie s’est invité dans de nombreux débats. Certains refusent catégoriquement d’en parler, là où d’autres voudraient transformer les agriculteurs en énergéticiens.
Loin des oppositions stériles et des approches manichéennes, il nous faut préserver la vocation nourricière de nos agriculteurs tout en ne négligeant pas les revenus complémentaires, les externalités positives et les opportunités que représente la production d’énergie, quand elle est bien faite et en accord avec les représentants du monde agricole. La production de biogaz par méthanisation permet aux agriculteurs de recycler une partie des déchets de leurs exploitations, de valoriser des cultures intermédiaires qui protègent leurs sols, de générer des revenus complémentaires et de produire des digestats qui évitent l’achat d’engrais chimiques. Les gaz verts possèdent de nombreux atouts mais il en est un dont l’importance s’accroît dans le contexte géopolitique actuel : la souveraineté énergétique. En produisant notre biogaz en France – énergie locale, stockable et renouvelable – nous évitons la consommation de gaz fossile importé et nous renforçons notre indépendance tout en améliorant notre balance commerciale. Ressources en biomasse, économie circulaire, soutien à nos agriculteurs, souveraineté énergétique, … il est temps d’accélérer la synergie vertueuse entre agriculture et énergie et de faire de la France un véritable leader mondial de la production de biogaz.
Consultez la lettre Coénove du mois de mars : ici. |